Accueil > S'informer/Echanger > Discussions en cours > 2011, année des patients et de leurs droits ?
L'ancienne ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait annoncé en 2010 que 2011 serait “l’année des patients et de leurs droits”, articulée autour de trois axes : "faire vivre les droits des patients" (information du patient, prise en considération des personnes les plus vulnérables dans la connaissance et l’accès aux droits, moyens mis à la disposition des usagers et de leurs représentants), "la bientraitance à l’hôpital" (accueil et accompagnement des patients, consultations, traitements, prévention de la douleur...), "le citoyen, acteur de sa santé".

accés aux droits

bonsoir,
Je connais bien ce sujet car j'ai reçu une formation après la loi de B. Kouchner j'en ai même fait un sujet de mémoire de mastère. Le problème se situe à deux niveaux dans la relation patient médecin, pour résumer simplement.
Le patient considère que le médecin dit tout ce qui doit être dit et le médecin considère, parfois par omission, que le patient est au courant de tout ce qu'il est censé savoir et comprendre
Dans la loi, il est question de décision éclairée et, par expérience, je constate que jamais cet exercice n'est réalisé par les médecins, surtout lors d'examens et d'hospitalisation ; vous signez un document protecteur pour l'équipe médicale et les questions ne sont pas bienvenues.
Personnellement j'aide et accompagne de façon informelle l'entourage et le public que je reçois, mais si nous faisions un sondage, qui est au courant que c'est l'année des droits du patient ? Je reste pessimiste
ML

Vous avez dit droits des patients ?!...

Je suis d'accord avec vous, un vrai sondage auprès des patients nous apprendrait beaucoup de choses MAIS il faut savoir que le malade a peur, alors s'exprimera-t-il librement? Pas sûr, lui et ses proches ont trop peur d'être abandonnés par ses médecins, son établissement hospitalier, qui eux-mêmes ont peur de voir leur responsabilité engagée,

Le patient est toujours le plus faible

Je suis tout à fait d'accord avec votre remarque : le patient craint autant l'abandon de la part du corps médical que la maladie! Pourtant je ne crois pas qu'il soit responsable de son état... mais il est totalement dépendant de la bonne volonté et de la compétence du corps médical, de l'administration qui lui verse ses revenus de substitution, et des services sociaux!Dur dur de s'affranchir de cette position de faiblesse pour s'exprimer afin de garantir ses droits!

Le boycott du corps médical vers un patient est possible

Bonjour , c'est exactement ce qu'il m'arrive, je suis "paria" au CHU de Besançon. À cause d'un médecin qui botte en touche et qui est couvert par Sa Hiérarchie !

vers un patient ou vers une personne déclarée patient à son insu

Bonjour,

Oui je confirme que cela peut être également le cas, lorsque le médecin (de prévention en SST) est sous influence d'une ou de plusieurs personnes n'appartenant pas au corps médical,
La perte de confiance des acteurs d'une chaine de prévention est alors totale.
Vous n'avez plus accès aux droits fondamentaux qui passe par l'information,
La prévention est alors confondue avec l'évaluation (elle même provocatrice des risques)
Ce cercle vicieux est infernal.
Ma carte de sécurité sociale n'est plus activée depuis plus d'un an, et c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour trouver un peu de répis.

Nico22

Comment être entendu et reçu par le corps médical

Bonjour,
Comme vous indiquez bien connaitre le milieu médical, j ai besoin de votre aide si vous acceptez de me consacrer quelques minutes de votre temps. Mon père est suivi au CHU pour un cancer du poumon depuis plus de 6 mois maintenant. Il en est à son 3e protocole, on lui fait signer des documents sans plus d'explication. Lors de son dernier traitement, il a fait un eresipele, n'ayant pas été informé que c'était un des effets du traitement, il a découvert ses jambes gonflées sans savoir pourquoi, lorsque ma mère a demandé ce que l'on pouvait lui donner comme traitement pour le soulager, on lui a répondu qu'il n'y avait rien à faire sans plus d'explication!! Et comble de tout après lui avoir dit mi-mai que le traitement portait ses fruits, on l'a convoqué la semaine dernière pour qu'il s'entende dire: "la situation n'est pas bonne, vous avez des métastes sur la plève, il faut mettre en place un nouveau protocole, ça n'a pas l'air de vous plaire, vous semblez ne pas avoir le moral (sourire)". Je souhaite donc savoir comment je peux rencontrer l'équipe médicale, afin d'obtenir des réponses claires sur les traitements et les désagréments que cela peut impliquer, et mettre en place une communication claire entre mes parents et les médecins. Pouvez-vous m'aider, m'indiquer comment faire sans heurter la susceptibilité du corps médical tout puissant.Merci d'avance.

En réponse à "Comment être entendu et reçu par le corps médical"

Bonjour,
Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre collectif. Sachez que les témoignages qui nous sont adressés, comme le vôtre, au même titre que les retours et alertes qui nous sont faits par nos associations membres et via les appels reçus sur notre ligne Santé Info Droits, nous permettent d'alimenter nos actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics et des institutions décisionnaires en santé de façon à défendre les droits des usagers du système de santé en cherchant à être le plus en phase avec les difficultés concrètes auxquelles ils doivent faire face sur le terrain.

Au regard des éléments que vous décrivez, vous pourriez vous faire désigner en tant que "personne de confiance" par votre père. La personne de confiance peut accompagner le patient dans ses démarches d'ordre médical (elle peut à ce titre assister aux entretiens médicaux ainsi qu'aux examens, si le patient le lui demande. Le but est de pouvoir l'aider dans sa prise de décision quant à sa santé).
La personne de confiance peut poser des questions qui permettront d'éclairer le patient. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire la fiche CISS Pratique "La personne de confiance" présente sur notre site et dont le lien direct est celui-ci : http://www.leciss.org/sites/default/files/52_Personne%20de%20confiance_f...

En outre, vous pouvez vous faire aider en vous rapprochant de l'association suivante : La Ligue contre le cancer : www.ligue-cancer.net.

Par ailleurs, il pourrait être opportun de solliciter la CRUQPC (Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge) du CHU et ses représentants, la CRUQPC veillant au respect des droits des usagers et facilitant leurs démarches.

Nous vous invitons en dernier lieu à contacter les écoutants juristes spécialisés de notre ligne Santé Info Droits, qui peuvent vous apporter gratuitement des informations juridiques individualisées en lien avec toute problématique de santé. Ils vous répondront dans les meilleurs délais.
La ligne d'information Santé Info Droits est joignable au 0 810 004 333 - numéro Azur - ou au 01 53 62 40 30 les lundi, mercredi et vendredi de 14h à 18h ou les mardi et jeudi de 14h à 20h. Ou encore par mail en écrivant à santeinfodroits@leciss.org.

Salutations cordiales et solidaires.

DROITS DES PATIENTS, LOI KOUCHNER

En cas d'erreur médicale, d'aléas thérapeutiques majeurs, les droits des patients sont BAFOUES tant par le milieu médical que par la justice. Même l'ONIAM, les CRCI deviennent des adversaires, le malade doit se battre contre tout ce petit monde ou la seule réalité est la loi du silence et/ou la politique de l'autruche. En cas "d'incident ou d'accident", le malade s'il survit a au minimum le droit de savoir ce qui s'est réellement passé, indépendamment des indemnisations éventuelles. Pour faire le deuil de son vécu, pour se reconstruire, le malade et ses proches ont besoin de connaître la vérité. Toutes ces batailles juridiques ne font qu'anéantir, humilier le malade et ses proches.

le parcours de combattant

Que dire devant le mutisme, la lenteur de la prise en charge des dossiers CRCI comme vous le dites !!! les représentants des usagers voient 150 dossiers dans une journée, une journée par mois.. Prise en charge bâclée, onéreuse car on vous fait croire que la CRCI c'est gratuit !!! les associations ou le médiateur santé vous dit qu'il serait mieux d'avoir un avocat, un médecin recours, il faut payer tout ce beau monde, mais aussi l'expert et la note est douloureuse pour celui ou celle qui a tout perdu suite à un véritable aléa thérapeutique. Ah oui mais vous êtes procédurier ! vous entendez-vous dire ! On trouve normal de faire indemniser votre véhicule endommagé par un tiers et si l'on vous enfonce l'arrière de votre véhicule alors que vous aviez déjà l'ampoule de votre phare qui ne fonctionne pas, on va pas faire une relation de cause à effet et bien, lors qu'il s'agit de dédommagement médical, si vous vous faites opérer d'une épaule et que vous vous retrouvez avec une jambe paralysée et une lésion médullaire et bien si croyez moi on va regarder vos antécédents et chercher à mettre une cause à votre état avec la coqueluche attrapée dans votre jeunesse !!! pire encore vous allez être coupable d'avoir oser saisir la commission : passer devant un tribunal constitué de la corporation toute puissante des médecins qui vous ont même pas avoué que vous ne récupérerez jamais votre mobilité : cela va être long mais ne inquiétez pas cela va aller ! ne vous en faites pas ! Vous avez perdu votre travail, votre compagnon, et vous devez accepter l'aumône familiale qui vous est insupportable mais que faire lorsque vous avez un logement à crédit et que l'on vous envoie cinq pages de questionnaires qui se perdent dans les méandres administratives !!! que vos yeux pour pleurer. Vous apprenez que le sénat vient d'assouplir la loi sur l'accessibilité ! que vos médicaments sont dits de confort et remboursés à 15 % la vignette orange et que si vraiment en ALD (parce que vous avez en plus une maladie auto immune) vous ne pouvez pas vous déplacer pour vous faire soigner c'est au bon vouloir de votre médecin que vous obtiendrez un bon de transport mais gare à vous ce n'est pas certain !!! alors oui c'est révoltant, vous avez par voie de presse ou sur internet, des histogrammes, sur papier glacier qui vous prouvent le contraire ! le système de santé prend les dispositions pour améliorer la prise en charge des patients ! mais de qui se moque-t-on ????

Bonjour, C'est exact la CRCI

Bonjour,
C'est exact la CRCI/ONIAM, chez eux on impose la loi du silence !
Une connerie comme la CRCI ne devrait même pas exister.
Tout ce monde opaque qui bafoue les droits en premier.
2011, l'année des droits ?! A moins que c'est une blague ?!

vrai parcours du combattant

je confirme le vrai parcours du combattant lorsque l'on est dans une démarche amiable suite à une maladie nosocomiale. suite à une intervention chirurgicale en mai 2009 , infection à staphylocoque doré sensible reconnu par l' établissement hospitalier par écrit .deux ans et demie plus tard , 12 opérations pour ces infection et à la fin mutation du virus en staphylocoque doré résistant. une première expertise amiable via la CRCI avec comme frais , à ma charge , avocat 2000 euros , expert 2300 euros et tous les frais pour me rendre à l'expertise à ma charge . reconnaissance des experts et de la CRCI de la responsabilité de l' établissement hospitalier de m'indemniser par provision en priorité de mes pertes de salaires . il faut dire que depuis mai 2009 , 50% de mon salaire , avec 2 enfants à charge. pour bien comprendre que l'on peut descendre très bas , même en étant innocent, l'assureur de l'établissement refuse de prendre en charges le préjudice car il n'est pas d'accord avec l'avis des experts et de la CRCI . cerise sur le gâteau , arrivant en fin de droit cpam , je devrais me contenter de 517 euros de pension d'invalidité . comment ne pas être dégouté de se système du petit contre les gros assureurs après une telle aventure. n'étant pas consolidé et moyennant une procédure de plus de deux ans , immaginer ma galère . lolo

je n'ai pas choisi d'être malade

diagnostiquée SLA depuis 2008 donc en congé longue maladie de l'Ed.Nat. , le conseil médical a décidé de me mettre en retraite pour' "inaptitude définitive" et me refait passer devant le neurologue expect mandaté par le Rectorat pour déterminer si "je réunis les conditions requises nécessaires à l'obtention d'une pension civile"!!! Née en 52, il me faut atteindre 60 ans et 8 mois pour partir à la retraite. Alors j'ai demandé l'octroi d'un congé longue durée de 2 ans qui m'a été refusé parce que depuis janv.201 0 , la sclérose latérale amyotrophique , maladie invalidante, évolutive et incurable, n'est plus sur la liste des pathologies donnant ce droit !!! ( alors que la tuberculose, la polyo, la dépression, le sida, le cancer constituent la liste).
J'ai fait évaluer le montant de ma retraite au 10ièm échelon du corps des Certifiés, je toucherai moins de la moitié de mon salaire référent et moins de mon salaire en LM.
J'ai encore une fille à charge et ma maladie me coûte de + en + cher... Cela vaut-il d'avoir fait des études universitaires et d'avoir servi l'Etat pendant plus de trente ans pour être si peu considéré?

Le droit de ne rien savoir, de pas obtenir de réponse...

Atteinte d'1 (ou de plusieurs ?!) cavernomes cérébraux frontaux, je subis de plein fouet l'inertie TOTALE des Hospices Civils de Lyon. Je n'arrive pas à simplement connaître la réponse concernant la dernière I.R.M. fonctionnelle que j'ai passé le 10 février 2012 (et pour laquelle, bien sûr, je n'ai eu AUCUN compte-rendu écrit). Je sais que je dois être opérée. Mais je vis dans un appartement sans chauffage, mal isolé, très froid (+ que dehors !) avec des moisissures. Je suis très allergique, donc ça m'a provoqué des problèmes respiratoires graves, mais, du fait que je ne sais pas quand je dois être opérée et la suite à prévoir, je ne sais donc pas aussi de quelle façon je vais mourir : sur le billard ou de froid à cause de mes problèmes de logement ? Sincèrement, je me sens à la limite du harcèlement moral... Sans compter, qu'en +, j'ai du mal à simplement joindre mon médecin traitant ! J'ai déjà eu, dans mon quartier, du mal à en obtenir un : sur 10 médecins que j'ai essayé de contacter, le cabinet du médecin qu'il remplace de façon définitive, il a été le 1er à me répondre...depuis, il est parti en Afrique ! ... Les patients ont été avertis moins de 10 jours avant son départ : après nous sommes restés pratiquement 2 mois sans médecin, ou avec plusieurs remplaçants différents.... ça devient INGÉRABLE !

droits des patients à l'hôpital

Je souhaiterais connaitre les outils et les dispositifs mis en place à l'hôpital afin que les patients connaissent leurs droits? Il me semble que le représentant des usagers occupe une place centrale à l'hôpital pour permettre à chaque patient de faire respecter ses droits. Quelle est sa place réelle sur le terrain? Rencontre-t-il des usagers? Quels sont ses liens avec les professionnels? A quelles difficultés est-il confronté à l'hôpital?
Quelles pistes d'amélioration pour favoriser une réelle expression des droits des patients à l'hôpital?

droits des patients à l'hôpital

J'ai fait un malaise soudain, et j'ai été transportée par les pompiers à un hôpital voisin. La neurologue m'a raté la ponction lombaire chaque fois,c'est à dire trois, avant de la réussir à la quatrième.
Le lendemain, on m'a dit de partir, en payant, mais aucun compte-rendu de l'examen. En fait, la secrétaire avait dû démissionner, car elle qui était chargée de m'envoyer les résultats, ne m'a jamais rien envoyé. J'ai écrit deux fois une lettre avec accusé de réception demandant qu'au moins les résultats soient envoyés à mon médecin traitant. AUCUNE réponse.
J'ai alors fait appel aux trois associations représentant les usagers, qui m'ont répondu par e-mails bourrés de fautes d'orthographe. Mon cas, on allait s'en occuper : je soupçonne ces personnes d'être assez liées à la direction pour leur traitement, et à ne pas avoir intérêt à trop se plaindre.
Je suis partie à la concurrence, et je n'en ai aucun regret.
Ne fournir aucun arrêt-maladie et ne donner aucun conseil à la malade pour se remettre pendant une semaine des très lourdes conséquences de trois ponctions lombaires râtées, ça vaut son pesant de couscous, croyez-moi !
VIVE LA CONCURRENCE.
Cet hôpital dont il faut éviter la neurologue qui ne vous réussit la ponction lombaire qu'à la quatrième tentative, c'est le C.H.U. de Valence. Je me suis convertie au privé, à Montélimar !
Avis à toutes !!! J'ai été sportive de haut niveau, et jamais à l'entraînement, je n'en ai tant bavé ! Vraiment, je plains les Valentinois ! Mais dans les environs, ça doit se savoir, moi, je n'étais là que pour du tourisme !

Sur les droits des patients à l'hôpital

Vos interrogations et réflexions sont tout à fait pertinentes. Notre collectif œuvre notamment à former les représentants des usagers siégeant dans les commissions telles que la CRUQPC, le Comité de lutte contre la douleur (CLUD), la Commission de l'activité libérale (CAL), et à informer les usagers sur leurs droits.
Nos réflexions sont polymorphes, nourries des expériences des RU dans l'exercice de leur mission, par les membres de nos associations adhérentes, etc, pour porter en avant nos actions et revendications en matière de défense des droits des usagers du système de santé.
Nous vous invitons à consulter ces trois publications qui peuvent apporter des réponses à vos questionnements : Représenter les usagers à l'hôpital : le guide du RU en CS, CAL, CLIN, CLAN, CLUD, COVIRIS ; le Guide du représentant des usagers en CRUQPC ; le Guide CISS du représentant des usagers du système de santé ; et le livret Usagers du système de santé : connaissez & faites valoir vos droits !
Ces publications sont téléchargeables dans la rubrique "Publications - documentation" > "Guides et plaquettes" : http://www.leciss.org/publications-documentation/guides-et-plaquettes

Rôle du représentant des usagers du système de santé

Bonjour,
Dans le cadre de la préparation d'un dossier sur " Les droits des usagers à l’hôpital public depuis la loi du 4 Mars 2002 :
des principes juridiques à une réelle expression des patients", je suis à la recherche d'un schéma des rôles du représentant des usagers dans le système de santé. Avez vous un document à me proposer?
Je vous remercie par avance.

Schéma sur les rôles du représentant des usagers dans le système

Bonjour. Je vous invite à lire le Guide CISS du représentant des usagers du système de santé, dans lequel vous trouverez plusieurs schémas sur les missions de représentation des usagers du système de santé. Il est téléchargeable à cette adresse : http://www.leciss.org/sites/default/files/Guide%20CISS-du-RU-4e-edition.pdf
Autrement, nous pouvons vous envoyer par courrier ce même guide au format papier, voire d'autres publications plus spécifiques sur le rôle des représentants des usagers (RU) dans telle ou telle instances (en CRUQPC, en Conseil de surveillance, en Commission de l'activité libérale à l'hôpital, etc.). Pour cela, merci de nous en faire la demande en écrivant à documentation@leciss.org

non information en cas de cancer

Bonjour,
Après un certificat de mon médecin traitant m'adressant à un chirurgien urologue pour suspicion de cancer rénal, j'ai subi une néphrectomie partielle à l'hôpital, sans examens préalables autres qu'une tomodensitométrie montrant une tumeur en partie exorénale.
Après l'intervention , le chirurgien m'a affirmé qu'il s'agissait d'un angiomyolipome (tumeur bénigne)et que tout avait été enlevé.
Par suite d'une atonie musculaire s'aggravant, j'ai consulté dans un autre établissement, doté d'un service de chirurgie réparatrice,6 mois plus tard.
La loi du 4 mars 2002 m'ayant permis d'obtenir mon dossier, déjà archivé à l'hôpital, j'ai alors appris qu'il s'agissait d'un adénocarconome grIII (cancer grave) d'exérèse incomplète.
Ni mon médecin, ni moi-même n'avions été prévenus (CR d'anapath non envoyé).
J'ai porté plainte au TA.
L'expert a déclaré que l'hôpital m'avait "protégée psychologiquement" en ne m'informant pas...
J'ai subi une seconde néphrectomie partielle 9 mois plus tard par un professeur à Bichat et deux ans plus tard une cure d'éventration.
Je reste assez handicapée.
L'expert, dont le rapport m'a valu au TA, une condamnation aux dépens, continue de prétendre que mes seules douleurs sont paravertébrales (jamais eues!). Le mot cancer n'apparait même pas dans les écrits de ses conseils!

Alors, le droit des malades, c'est pour moi, une imposture!

2011, année des droits, dites vous !

C'est justement en 2011 que mes droits ont été bafoués !

Erreur médicale ou maladie nosocomiale

Mesdames et Messieurs,

Je suis allé chez un rhumatologue pour me faire soigner le genou qui me faisait mal par intermittence. Il a pratiqué une infiltration de l’acide hyaluronique "synovial". Selon son habitude, il a cherché la compresse et le pansement avant et après l’injection. De plus, en disant qu’il lui est difficile de trouver l’endroit désinfecté sur un épiderme foncé, il pique, comme à chaque fois, au hasard sans porter de masque ni des gants. Il est aussi important de souligner que dans son cabinet médical, les toilettes sont démunies de lave-mains (lavabo) et de désinfectant.

Après l’injection, au fil des heures, j’ai senti un accroissement de douleur accompagnée d’une inflammation de mon genou. Dès le lendemain, la douleur s’est accentuée et une rougeur au point de ponction est apparue.

Je suis retourné voir le rhumatologue. En me voyant souffrir d’une infection et d’une inflammation de mon genou, il n’a trouvé rien de mieux que de me prescrire du paracétamol "dafalgan" contre la douleur et m’a dit "si la douleur persistait et si vous aviez de la fièvre, on verra à ce moment-là" et m’a demandé de lui régler ses honoraires. Je lui ai payé ses frais, ce qui est normal.

La souffrance et la douleur étant insupportables, je ne pouvais plus plier ma jambe ni la poser par terre. Elle s’est enflée comme un ballon de rugby (une pastèque) du haut de la cuisse jusqu’à la cheville avec une prise de godet.

Par conséquent, j’ai appelé mon médecin traitant qui a réalisé une prise de sang. Dès la réception du résultat, il m’a fait rentrer à l’hôpital. Donc, suite à cette infiltration de l’acide hyaluronique – "synoviale" – j’ai contracté une maladie nosocomiale "un staphylocoque" nécessitant une hospitalisation en urgence.

A l’hôpital, ils ont pratiqué plusieurs ponctions et ont réalisé une arthotomie (ouverture de 17 cm) afin de procéder au lavage du genou gauche. Après trois semaines de souffrances et de soins, ils ont décidé de me laisser sortir avec l’interdiction de poser ma jambe gauche par terre.

Suite à cette infiltration, J’ai perdu mon autonomie et pour tout, je dois compter sur une tierce personne. Je suis en arrêt maladie depuis le 13 janvier 2014, totalisant 11 mois d’immobilisation d’une part et d’autre part je vois mon salaire diminuer (demi-traitement).

Après une immobilisation totale trois mois, je me déplace difficilement à l’aide des béquilles. Malgré les rééducations ardues et souffrantes, je ne marche toujours pas, je titube. Le médecin traitant et le kiné disent qu’il se peut que je boite toute ma vie. Je courais 10 à 12 km 2 ou 3 fois par semaine, et ce en moins d’une heure (50 à 57min). Alors que maintenant, pour faire 10 pas je mets 3 min.

En effet, je suis allé voir mon rhumatologue pour qu’il soigne mon genou qui me faisait mal occasionnellement. Or, au lieu de le soigner, suite à cette négligence et/ou erreur médicale, je souffre d’une polyarthrite septique que je n'avais pas avant. De plus, la douleur persiste et me réveille la nuit.

Par ailleurs, lorsque je suis retourné le voir, il aurait pu me soigner ou me diriger vers un centre spécialisé. Alors qu’il s’est conduit comme un débutant face à son premier cas. S’il avait pris des mesures nécessaires à temps, l’arthotomie aurait pu éviter tout en écourtant la durée de souffrance en facilitant le rétablissement.

D’autre part, pendant mon hospitalisation, le rhumatologue exerçant dans le même endroit, ne m’a même pas rendu visite de courtoisie ni de consolation. Il est regrettable que les malades soient traités comme des clients et non comme des patients avec compassion. D’ailleurs, ce sont les malades qui ont de la patience.

Suite à cette infiltration, je suis emprisonné, immobilisé. Je suis angoissé et je plonge dans la déprime. Je souffre énormément et la douleur me réveille la nuit. Ayant perdu mon autonomie, je suis dépendant d’une tierce personne en permanence. Je suis en arrêt maladie depuis le 13 janvier 2014, totalisant 10 mois d’arrêt maladie d’une part et d’autre part je vois mon salaire diminuer (demi-traitement). Les avis médicaux me préviennent que cette situation risque de perdurer.

J’ai formulé une demande de mon dossier médical. Et, j’attends depuis presque 3 mois.
De ce fait, je vous saurais gré, si vous pouvez m’aider à obtenir réparation.
D’autre part, le staphylocoque donne-t-il droit au Congé Longue Durée car je suis en CLM depuis janvier 2014 d’une part et d’autre part, né en 1953, je m’approche de la retraite – normalement dans 3 ou 6 mois.
Que faire ?! Je crie au secours

CLM en CLD

Bonjour,
J’ai contracté un staphylocoque, une maladie nosocomiale suite à une infiltration au genou nécessitant une hospitalisation en urgence en janvier 2014. Depuis cette date, ayant perdu mon autonomie, je suis en arrêt maladie. J’ai demandé que le CMO (congé maladie ordinaire) soit transformé en CLM (congé longue maladie). Le droit au CLM va toucher à sa fin en janvier car la durée autorisée est de 12 mois. Je vous demande donc, aurais-je la possibilité pour transformer le CLM en Congé Longue Durée (CLD) ? Dans 6 mois à peine, je pourrai partir en retraite. Si j’étais en CLM ou CMO, je serais en demi-traitement. Comme le calcul de retraite se fait sur les 6 derniers mois et ayant travaillé pendant 41 ans et 3 mois, je n’ai pas envie de faire cadeau en partant en retraite pour invalidité.
Je vous remercie de votre réponse.

Suite à votre demande (réparation infection nosocomiale et CLM)

Bonjour. Nous avons fait suivre aux écoutants juristes spécialisés de notre ligne Santé Info Droits votre demande. Ils peuvent vous apporter gratuitement des informations juridiques individualisées en lien avec votre problématique de santé. Ils vous répondront dans un délai de 8 jours. Si votre question nécessite une réponse plus urgente, n’hésitez pas à prendre contact directement avec eux par téléphone au 01.53.62.40.30 les lundi, mercredi et vendredi de 14 à 18h et les mardi et jeudi de 14h à 20h. Solidairement,

Réparation infection nosocomiale et CLM

Je vous remercie de votre gentillesse et de votre volonté à aider des gens qui sont ignorés.
Merci infiniment.

HAD double tres pénible

Bonjour, Il y a 5 ans, on a placé mes deux parents en HAD.

Cela s'est passé ainsi, ma mère fut placée par son généraliste en HAD en avril 2011, sans que celui-ci ne se casse la tête.

Mon pere a été désigné personne de confiance, il a signé sans connaitre ses droits.

En juin 2011, à son tour il tombe malade, son généraliste, qui n'est pas celui de ma mère, le place en CHR, et place aussi ma mère par la même occasion, car personne pour la surveiller au domicile la nuit et en journée.

Ensuite, sans me demander mon avis, le généraliste de mon père fait sortir ce dernier du CHR, direction la salle à manger de 20 mètres carrés, par la même occasion, on sort ma mère, on les place donc en HAD double sans se poser de question sur le tiers.

Si je raisonne bien, il est écrit noir sur blanc sur le premier compte rendu HAD de ma mère qu'elle sort du dispositif HAD parce que son époux l'accompagnant n'est plus en état de la surveiller, mais aussi, est en mauvaise santé, artérite de stade 4 père, et rétraction tendineuse mère.

Ensuite, mon père fera deux malaises respiratoires en ma présence.
Le premier malaise le généraliste le réanime, et me le laisse sur les bras, dans la salle à manger, à peine 5 mn, et il retombe inconscient, je rappelle, cette fois-ci il admet que c'est ingérable coté douleur au domicile !

Ce qu'il ne sait pas, c'est que mon père a un cancer de l'oesophage terminal, et une lésion de 4 cm au niveau de l'oesophage.

On ne fait pas ressortir ma mère de l'HAD, pourquoi, je ne sais pas, possible qu'elle n'ait pas été ré-hospitalisée administrativement parlant durant le retour HAD de son époux.

En ce sens, j'ai pris avocat, car j'ai perdu mon emploi du fait de la fatigue à surveiller mes deux parents la nuit, à aider ma mère, à donner de la morphine à mon père, de plus, assistante sociale HAD n'a rien aidé, alors que je lui demandais conseil pour gérer les dossiers de mes parents lors du placement CHU de mon père.

Que faire ??? Puis je espérer des indemnités pour ma mère, ma personne, la douleur de mon père, il est mort depuis, mais il a souffert énormément en HAD sans traitement de qualité la nuit.

manque de suivi après chimiothérapie et radiothérapie pour un ca

J'ai été soignée au centre Lacassagne de Nice pour un cancer du canal anal par deux chimiothérapies et 30 séances de radiothérapie, du mois d'août au 30 octobre 2015. Un Irm de contrôle a été réalisé le 28 décembre 2015 qui montrait que la tumeur de 3,8 cm avait régressé de 27%. Par la suite, et compte tenu des douleurs et diarrhées intenses, un examen sous AG en janvier a démontré une inflammation importante qui persiste jusqu'à ce jour. Mon suivi médical, environ tous les deux mois, a consisté à une tentative de toucher rectal impossible à supporter. Néanmoins j'ai été considérée comme guérie. Les signes d'inconfort (douleur, diarrhées) persistants et cohabitant avec des périodes de constipation intenses, c'est le 2 novembre 2016 que l'oncologue décide d'une dilatation réalisée le 10 novembre et, pendant cet acte, un prélèvement est fait, qui est commenté le 17 novembre par l'oncologue comme une recrudescence du cancer et qu'il faut en urgence envisager une stomie. Ma question est celle-ci : Pourquoi n'ai-je pas eu un suivi médical complet avec IRM de contrôle pendant un an et comment demander à ce vaniteux raison de ce manque, dans cet abandon de soins ? Svp, aidez-moi à trouver les bonnes formules. Merci.

sans surveillance pendant un an après cancer

Je suis restée sans surveillance pendant un an après le dernier IRM réalisé le 28 décembre 2015 après avoir été soignée pour un cancer rectal d'août à fin novembre 2015. Pendant toute l'année 2016, j'ai vu régulièrement un oncologue du centre Lacassagne à Nice, lequel s'est contenté d'essayer un touché rectal impossible à supporter. Aucun IRM de contrôle n'a été fait jusqu'à ce que mon état général dégénère. En urgence, cet examen a été réalisé le 23 novembre 2016. Le 24 novembre, cet oncologue m'apprend que le cancer est bien là et qu'une stomie s'impose. Comment lui demander raison de cette faute de manque de soins et de suivi médical ? Avec des termes que ce vaniteux pourra accepter, car il m'a fallu tricher pour changer d'hôpital et batailler pour avoir le dossier médical.

Place des parents dans les choix pour leur enfant

Bonjour,

Il y a quelques années nous avons eu à nous battre contre une équipe médicale déterminée à faire vivre coûte que coûte notre nourrisson, alors que nous demandions une réflexion éthique sur cet acharnement et la possibilité de laisser partir notre bébé. La bataille a été épouvantablement longue, les propos tenus très violents, méprisants et accusateurs et nous avons constaté, après lecture du dossier de notre fils, que des éléments nous avaient été cachés. Notre petit garçon a fini par être transféré à Necker où l'équipe s'est prononcée pour une fin de vie. Nous avons par la suite saisi le conseil de l'ordre et là encore, l'expérience a été violente, en particulier parce que le médecin animant la conciliation a commencé par prendre des nouvelles de notre fils ... décédé un an auparavant donc, et la question de son décès étant au cœur de notre conflit ... C'est dire comme le dossier avait été lu au préalable ... Je suis écœurée, révoltée par tant de puissance médicale et d'impuissance parentale. La perte de notre fils est un drame, la violence de ce qui s'est joué autour nous a profondément abîmés. Je voudrais faire quelque chose de cette histoire, qu'au moins cela serve, que ce soit sur le plan de la relation patient-médecin que sur celui de la place des parents, celui de la fin de vie et enfin sur le dysfonctionnement du conseil de l'ordre. Si vous aviez des pistes pour que tout cela ne reste pas enfoui, en moi comme dans les oubliettes honteuses de l'éthique médicale. Je vous remercie par avance.

Plainte au pénal contre hôpital, un parcours du combattant !

2 ans que ma mère est morte de façon suspecte et dans des conditions indignes à l'hôpital d'Annecy. Dans un couloir, derrière un paravent, sans aucun appareil de surveillance et avec une dose de charge de Vimpat. Une honte et un scandale ! 2 ans pour avoir le dossier médical complet ! Un personnel médical qui se soutient, qui vous informe très peu, si ce n'est vous désinforme et fait régner la loi de l'Omerta. L'ordre des médecins, lui, se couvre derrière des arguments peu recevables et derrière un petit bout de loi...
Un an pour que la plainte soit validée par le procureur et qu'une enquête préliminaire ne commence. 3 mois supplémentaires pour les premières auditions. Et tout cela pour 10 000 € déjà engagés; Et ce n'est que le début !
Armez-vous de patience et économisez. Et surtout que la class action arrive en France ! Le rapport des forces s'inversera.

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